A partir de photos de la soirée contes à Cerny, nous avons réfléchi lors de la séance d’atelier de ce 1er février à la place et l’utilité du geste dans le conte.
Selon les personnalités des conteurs, les gestes prennent plus ou moins de place dans le conte, les mouvements ont plus ou moins d’ampleur, ils peuvent impliquer le corps entier ou juste le bout des doigts…. Mais chacun fait des gestes.
Or le geste a du sens… il peut accompagner le conte, doubler la parole … il peut poser une ambiance… il peut servir à communiquer avec le public… il peut parfois aussi se substituer à la parole.
Pas plus qu’on ne cherche à apprendre par coeur le texte de son conte, on ne cherchera à figer à l’avance le choix des gestes au fil du conte. Mais prendre conscience de ce que nos gestes peuvent induire, du sens qu’ils peuvent prendre ne peut qu’enrichir notre contée.
Pour ceux qui veulent creuser la question, voici un article intéressant :
Conter en gestes et en images – Jeanne Drouet :
Cliquer ici pour accéder à l’article
Pour information, le conteur Ralph Nataf propose un stage en février et mars intitulé:
Le geste de la parole- La corporalité du conteur
La présentation de ce stage nous ramène à nos échanges de mardi soir :
« Notre corps est le siège de notre présence… En laissant parler le corps, c’est en tant qu’individu entier que l’on raconte : ainsi, porteurs de sens sont nos gestes ! En prenant conscience des gestes simples qui nous viennent lorsqu’on raconte, en cultivant cette conscience, en apprenant à assumer un mouvement jusqu’à son plein épanouissement… nous lui permettons de prendre sa juste place dans la narration.
En se laissant voir, les mains donnent à sentir : portées par les élans du corps et les pulsions du cœur, elles permettent de libérer le mouvement de la parole. Un travail qui conduit à raconter avec davantage de présence. »
Pour en savoir plus sur le stage :
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