2ème atelier confiné : les « machins »

Belle soirée confinée – contée de mardi dernier !!

Encore une fois, les conteurs de la Troupe ont brillamment relevé le défi proposé par les sorcières et la soirée s’est déroulée dans la bonne humeur !

Remarquons au passage que beaucoup maitrisent la fonction « fond d’écran » sur Skype.. avec une mention particulière à Sylvie sur fond du moulin de Craca (souvenir du séjour de la Troupe en Armorique !)

Le défi portait sur un conte énumératif dont l’auteur Stéphane Servant a écrit une version avec l’album « le machin » mais dont on retrouve le principe dans les albums suivant :

Le thème : Des personnages trouvent un objet qu’ils ne connaissent pas et essaient d’en deviner l’usage, chacun faisant sa proposition.

Comme nous l’a signalé Romain, cela évoque également un exercice de théâtre intitulé : « Ceci n’est pas… »

En préambule, l’exercice se basant sur la structure du machin , Corinne qui « compte ce conte » à son répertoire nous l’a raconté au pied levé pour que chacun se remémore l’histoire .. Merci Corinne !

Ensuite, le défi proposé était le suivant :

Trois groupes de 5 conteurs (disons 3 cordées puisque les conteurs font une chaîne de parole) sont constitués. Un objet est attribué à chaque groupe (la photo de l’objet mystère est envoyée seulement aux membres de la cordée).

Le premier de cordée invente le début de l’histoire où le personnage qu’il choisit trouve l’objet. Il le raconte au téléphone au second de cordée. Celui-ci raconte à son tour au suivant en reprenant le début de l’histoire et en rajoutant son personnage et une utilisation différente de l’objet.

Comme il n’y a pas de visuel et qu’on ne prononce pas le nom de l’objet, chaque personnage décrit l’objet comme il le voit et le ressent et comment, de ce fait, il en déduit l’utilisation.

Le dernier trouve une chute.

Cette contée se fait selon la structure du machin, donc d’un conte énumératif à remplacement, sans que le nom de l’objet soit prononcé. S’il l’est, cela ne peut être que le dernier mot de l’histoire… que le public peut prononcer avec le conteur s’il a deviné l’objet… Car bien évidemment, la réussite de la contée passe par le fait de ne faire comprendre à l’auditeur qu’au fur et à mesure de la contée de quoi il s’agit !!

L’imagination est donc allée bon train et la chaîne téléphonique a bien fonctionné !! Pendant que les conteurs attendaient leur tour, ils cogitaient ou faisaient quelques commentaires dans la conversation de Skype !